Cible de nombreuses critiques à cause, selon certains observateurs, du caractère jugé « sélectif », des dossiers en cours d’instruction, le procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques (CRIEF), a fait une mise au point. Aly Touré précise que la CRIEF n’a pas été créée pour régler des comptes.
« Les autorités actuelles ont constaté que depuis toujours, il y a eu des détournements de deniers publics à ciel ouvert, sans que personne ne lève le petit doigt. Pour sanctionner ces faits, elles ont eu le courage de créer une juridiction chargée de punir ce genre de crimes en toute indépendance. La CRIEF n’est pas là pour régler des comptes », soutient le magistrat.
Depuis que la CRIEF a été installée, selon Aly Touré, elle n’a reçu un quelconque courrier venant de la présidence ou de quelque membre du CNRD, demandant de poursuivre quelqu’un. « Nous travaillons en toute indépendance. La CRIEF a été créée dans le seul but d’assainir et de moraliser la gestion de la chose publique », laisse entendre le procureur spécial de la CRIEF.
Une vingtaine de dossiers est pendante devant cette juridiction spéciale. Certains de ces dossiers sont cours d’instruction devant la Chambre d’instruction de la CRIEF.
« Je garantis le respect des droits de toute personne poursuivie devant la CRIEF. Parce que la Loi dit que personne ne comparaîtra devant la CRIEF sans avocat. Si la personne poursuivie n’a pas les moyens de prendre un avocat, l’État va lui commettre un.
Personne ne sera jugé devant la CRIEF sans avocat. C’est une garantie procédurale suffisamment importante pour préserver les droits de toute personne poursuivie devant la CRIEF », rassure Aly Touré.
Source : Africaguinee.com
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