Le mercredi 15 février 2023, le ministre de la justice,garde des sceaux et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright, a animé une conférence de presse dans les locaux de son département pour expliquer le contenu de sa récente tournée à l’intérieur du pays. Aucour de cette conférence, il en a profité de l'occasion a mis l’occasion apporter des précisions sur les factures d’hébergement de sa délégation à Kankan qui a fait l'objet d'une polémique dans certains médias privés en guinée. D'étape en étapes, le ministre Charles révèle ceci :
《J’étais là assis à mon bureau, j’ai entendu des radios de place dire qu’il y a des factures, on a obligé des magistrats, des choses comme ça. Je sortais de nulle part. J’ai appelé Monsieur Sanoh. Sanoh, mais ce que j’entends là, je suis choqué, je n’ai pas compris. Qui a obligé un magistrat à payer? Monsieur le ministre, nous on attend même les factures. J’ai dit attention parce que si je mène mes enquêtes et que c’est çà, je vais sanctionner hein, il dit on n’a pas fait. J’ai appelé le procureur général, il me dit Monsieur le ministre sur la foi de mon serment, personne ne nous a demandé.
Pourtant on me dit qu’un procureur est en route pour Conakry, pour venir déposer les factures. Il dit attend je vais appeler le procureur. Sanoh appelle le procureur, il dit toi tu es où? Il dit je suis déjà à Conakry. Nous on attend ces factures-là, où sont-elles? L’intéressé s’est limité à mettre ça sur WhatsApp, envoyer à Sanoh comme une foutaise. Sanoh, je veux avoir ces factures-là. Monsieur le garde des sceaux on ne m’a pas déposé encore les factures. C’est sur WhatsApp qu’on m’a envoyé.
Comme on n’est même pas encore saisi officiellement mais dit ce qu’on t’a envoyé sur WhatsApp, je vais avoir une idée. Les factures qu’on m’a envoyées, on dit que ça coûté ça. C’est ce qu’ils ont dit quatre vingt douze millions (92 000 000 gnf)? Si l’hôtel dit qu’on doit, c’est pas grave envoyez même s’ils disent cent millions parce que c’est libellé au nom du département de la justice, c’est pas au nom d’un magistrat, c’est pas au nom d’une juridiction, c’est moi. Mais comment prendre ces factures venir me donner, celles-ci peuvent se retrouver dans la presse? Et on dit n’importe quoi derrière ça, c’est ça ma déception.
Moi j’ai ouvert une enquête à l’interne pour savoir les factures qui sont libellées au nom du département de la justice, comment ces factures peuvent se retrouver dans la presse? Celui qui te dit il veut te donner une information, sache qu’il a toujours une intention cachée.
C’est pourquoi vous verrez que ce qu’il dit, il peut y avoir 2% de vérité, 2% de mauvaise intention de lui, c’est-à-dire que 80% de rajout. C’est pourquoi la loi dit aux journalistes même les 2% de vérité que tu dois prendre, il faut les recouper avant d’en parler, c’est ça la responsabilité du journaliste.
Mais tu prends le tout, tu ajoutes toi-même, tu lis le tout. Je suis quand même touché mais comme le dossier est au niveau de la justice, j’ai dit que ce dossier-là suivra son cours normale jusqu’au bout. Il n’y a pas quelqu’un qui respecte les journalistes en Guinée mieux que moi》, a t-il affirmé lors de son intervention.
À rappeler que ministre garde des sceaux ne compte pas baisser ses bras, il a promis de continuer cette tournée chaque deux mois après.
MOUSSA
Guinée conakry : une coalition de soutien en faveur des actions du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) a tenu une conférence de presse ce jeudi 17 Avril 2025 à la maison de la presse sise à la minière. L'objectif de cette conférence de presse était de lancer officiellement leur coalition pour Oui au Référendum Constitutionnel qui vient d'être né en Guinée précédant les futures élections prochaines. Dr Ben Youssouf Keita, médecin, leader politique et ancien cadre de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), est le président de cette entité du soutien pour les actions du CNRD. 《Notre coalition, comme son nom l’indique, se fixe comme objectif principal le soutien, sans ambages au CNRD et à son organe législatif, le CNT, en vue d’obtenir un Oui massif au référendum, marquant ainsi un nouveau départ dans la gouvernance de la Guinée. Il s’agit de se doter d’une loi fondamentale capable de bâtir une société plus juste, plus libre, plus équitable...
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